5 impolitesses à bannir en entrevue
5 impolitesses à bannir en entrevue
Vous pensez connaître tous les trucs pour réussir une entrevue d’embauche ? Pas si vite. Certaines impolitesses ont malheureusement la vie dure, car commises de façon inconsciente par les candidats. Mieux vaut les connaître pour ne pas compromettre ses chances…
- Ne pas regarder le recruteur dans les yeux
Cela semble évident, mais sous la pression d’une entrevue importante, il peut être facile de tomber dans le piège. C’est pourtant une grave erreur pour 67 % des experts en recrutement sondés par CareerBuilder. Il est difficile de bien évaluer un candidat sans contact visuel, et fuir le regard de l’intervieweur peut donner l’impression, à tort, que le candidat a quelque chose à cacher. Cela peut être dû à la timidité, mais il faut la surmonter, car en entrevue, c’est le temps de se vendre ! - Parler de son ancien employeur en mal
Il est tout à fait possible que l’on quitte un emploi en raison de mauvaises relations avec son patron ou ses collègues, mais en entrevue d’embauche, il faut s’abstenir de salir leur nom. Selon le président de BC Ressources humaines, Benoît Charlebois, il y a moyen d’expliquer à l’intervieweur les litiges avec son ancien employeur de manière objective. « On va demander au candidat de nous expliquer en quoi il n’était pas d’accord avec son supérieur, car c’est là qu’on voit son objectivité. Cela ne veut pas dire que le candidat ne s’entend avec personne, c’est ridicule », dit-il. - Ne pas répondre aux questions directement
Tourner autour du pot ou dévier de la conversation constamment peut sembler louche et devenir irritant pour le recruteur. Celui-ci ne doit pas être forcé de ramener le candidat à l’ordre : il veut des réponses concises et claires. Ce problème affecte souvent les personnes mal préparées ou très expérimentées. Un long CV ne signifie pas qu’un candidat puisse faire l’économie d’une bonne préparation. - Parler de sa vie privée
Même si le recruteur demande de parler de soi, il s’agit d’un contexte professionnel qui demande une réponse sur le plan professionnel. Il faut donc laisser sa vie privée en dehors de l’entrevue. Cela dit, il peut parfois être nécessaire de fournir une explication de nature plus personnelle dans certaines circonstances, par exemple si le CV comporte un trou d’un an parce que le candidat a été malade ou qu’il a agi comme aidant naturel pour un parent âgé. On peut le mentionner sobrement plutôt que de passer cet élément sous silence, mais il n’est pas question de s’épancher sur les détails. - Prendre le contrôle de l’entrevue
Mieux vaut laisser l’employeur poser les questions et y répondre clairement. « Il y a des candidats qui, malgré eux, peuvent être arrogants et vouloir prendre le contrôle de l’entrevue, explique Benoît Charlebois. Selon l’organisation, cela peut être perçu comme du leadership, mais il pourrait aussi passer tout droit. »
Même si le candidat a quelques questions sur le poste et l’entreprise, mieux vaut les garder pour la fin de l’entrevue, afin de ne pas interrompre le recruteur. Cela démontrera également son intérêt envers l’organisation, une manière de gagner des points.
Source : Audrey Neveu / Workopolis