La perception des québécois envers les carrières en assurance de dommages évolue favorablement

De plus en plus de Québécois perçoivent positivement les professions en assurance de dommages d’après le récent sondage mené par Léger pour le compte de la Coalition. Bien que la croissance soit favorable depuis 2006, les conditions de travail avantageuses qu’offre le domaine sont encore méconnues. En effet, seulement 23 % des Québécois savent que le diplôme d’études collégiales (DEC) Techniques d’assurance et services financiers permet d’accéder à des carrières qui offrent des salaires compétitifs et un excellent taux de placement.  Pourtant d’après le récent rapport de la firme Léger, la profession de courtier en assurance et celle d’actuaire se situent dans le top 25 des métiers et emplois qui rendent heureux[1].

La stabilité et la rémunération des professions reconnues

Depuis une quinzaine d’années, la Coalition interroge la population québécoise sur sa perception à l’égard des carrières en assurance de dommages. Au fil des années, une amélioration considérable a été constatée. En effet, seulement 25 % des répondants du sondage de 2021 ont une perception défavorable de ces professions, alors que cette proportion atteignait 40 % en 2006, puis 32% en 2013. Aussi, 38% des Québécois perçoivent aujourd’hui ces emplois comme étant stables et bien rémunérés (contre 35 % en 2017) et 13% estiment que ce sont des métiers d’avenir offrant un taux de placement très élevé. Enfin, seulement 5 % des Québécois pensent que ces emplois offrent des perspectives intéressantes pour les candidats issus de l’immigration. Or, 12 % des entreprises dans le domaine de l’assurance ont embauché au moins un candidat issu de l’immigration en 2019, soit l’équivalent de 7 % des embauches totales[2]. Parmi les points négatifs, près d’un Québécois sur cinq perçoit ces professions comme étant ennuyeuses et routinières, et 6 % pensent qu’elles offrent très peu de débouchés. « Ces résultats sont encourageants et démontrent qu’il est important de poursuivre nos efforts de promotion pour attirer une relève compétente, rappelons que 6 000 postes sont à pourvoir dans le domaine d’ici 2022[3]. Cela est en adéquation avec notre nouveau positionnement : être le PEP dont l’industrie a besoin. Il reflète la vivacité, le dynamisme et le rayonnement des carrières en assurance de dommages. », mentionne M. LaGarde, président et chef de la direction de la Coalition.

Conditions de travail : des salaires encore trop sous-estimés

Le salaire moyen à l’embauche des emplois en assurance de dommages est largement sous-estimé par les Québécois. En effet, plus de la moitié des répondants (54 %) croit que celui-ci se situe sous la barre des 41 000 $. Pourtant, un professionnel entame sa carrière avec un salaire moyen autour de 47 000 $[4]. Autre fait intéressant, devant un choix de quatre formations collégiales d’avenir, 76 % des répondants ignorent que le DEC Conseil en assurances offre d’excellentes conditions. « Outre les conditions avantageuses et la sécurité de l’emploi, les professionnels en assurance de dommages ont le pouvoir d’aider les gens et relèvent des défis au quotidien. Il est primordial de démystifier le domaine pour attirer les jeunes à y faire carrière.  L’arrivée de nouvelles tendances et technologies comme l’économie de partage, la voiture autonome, l’intelligence artificielle et les mégadonnées transforment actuellement l’industrie et amènent les professionnels à sans cesse parfaire leurs connaissances. C’est donc un choix plus que gagnant », conclut M. LaGarde.

Méthodologie du sondage

Pour le compte de la Coalition, Léger a réalisé un sondage entre le 9 et 11 juillet 2021, auprès d’un échantillon représentatif de 1 003 Québécois(es) âgé(e)s de 18 ans et plus.

 

Source : Coalition pour une relève en assurance de dommages