Petit guide de la recherche d’emploi passive
Occuper un emploi, mais garder un œil sur les offres potentielles… c’est ce qu’on nomme la recherche d’emploi passive. Quelques façons de s’y prendre pour chercher un emploi, sans en avoir l’air.
Le degré d’activité varie énormément d’un chercheur d’emploi à un autre, mais avant d’espérer être contacté par un recruteur potentiel, sans avoir postulé directement, certaines étapes doivent être franchies et demandent un minimum d’action.
C’est ce que souligne d’emblée le chasseur de têtes Guillaume Desnoyers, associé principal chez Desnoyers Ressources & Conseils inc. « Chercher un emploi sans en avoir l’air, c’est déjà être actif. » Voici comment.
Faire le ménage
Comme pour toute bonne première impression, on doit pouvoir montrer le meilleur de soi-même à de potentiels employeurs qui tenteraient une approche par les médias sociaux. C’est pourquoi l’une des premières étapes est de faire le ménage pour rendre son profil et son activité attirants à de futurs recruteurs. Cela ne signifie pas qu’il faille effacer toutes traces de sa personnalité, mais plutôt de faire en sorte de projeter une image professionnelle.
S’organiser pour être visible
Pour Guillaume Desnoyers, s’organiser pour être visible est primordial, « car l’identité numérique permet d’être retrouvé, mais aussi d’être associé à sa pratique professionnelle ». Il faut donc en profiter pour mettre sa biographie à jour sur Twitter, compléter son profil LinkedIn ou afficher le titre de son poste sur Facebook, par exemple.
La visibilité s’acquiert aussi lorsqu’on publie du contenu, qu’on commente des publications, qu’on partage des articles ou qu’on suit les meilleurs professionnels du secteur d’emploi qui nous intéresse.
Créer des alertes
Plusieurs moteurs de recherche ou sites spécialisés dans les offres d’emploi proposent de recevoir des alertes, ce qui requiert de créer des règles spécifiques pour être avisé des postes offerts dans un secteur particulier. C’est une méthode peu exigeante qui permet de rester passif dans sa recherche, mais attention, comme le souligne Guillaume Desnoyers, « ce n’est pas une méthode très précise, surtout si l’on considère qu’il y a seulement de 40 % à 60 % des postes qui sont affichés ».
S’abonner à des publications, mais éviter l’infobésité
On le sait, nous sommes exposés à une quantité considérable et continue d’information et il est parfois difficile de s’y retrouver. C’est pourquoi Guillaume Desnoyers conseille d’aller au devant de celle-ci et de cibler le contenu qui nous intéresse vraiment pour recevoir les informations d’un secteur d’emploi donné. On peut aussi s’abonner à des groupes sur LinkedIn ou sur Facebook afin de suivre leur activité.
Communiquer
Cela peut paraître simpliste, mais il s’agit pourtant d’une formule éprouvée : communiquer son intérêt pour de nouvelles tâches ou son désir d’avancement à son employeur, par exemple, communiquer avec d’anciens collègues ou avec son entourage immédiat afin de les informer de notre ouverture au changement.
« Mais il y a un bémol, rappelle Guillaume Desnoyers, il faut être attentif à la notion de confidentialité. » Si vous avez communiqué avec des chasseurs de têtes ou une agence de placement, assurez-vous qu’on vous avise avant d’envoyer votre candidature, et si vous communiquez avec des gens par les médias sociaux, faites-le en privé.
Bref, peu importe votre degré d’activité, rappelez-vous que la recherche d’emploi, même passive, laisse des traces!
Source Workopolis
Peggy Bédard